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3 grandes églises de Lucca

3 grandes églises à Lucques

Laq ville de Lucques est bien connue comme la ville aux cent églises. À l'intérieur des murs de la Renaissance, on trouve un riche patrimoine d'architecture religieuse, de petits oratoires, de chapelles privées de palais nobles et de grandes églises, de patrimoine architectural et artistique, ainsi que religieux.

Trois grandes églises, entre autres, racontent l'histoire des siècles du Moyen Âge, une période loin d'être sombre, mais riche et fructueuse pour l'histoire, l'économie et la culture de la ville. Les Lombards puis les Carolingiens, les Goths du nord et de l'est, ces moines qui, selon la légende, ont apporté avec eux les petits vers qui ont produit la soie et la fortune de Lucques et qui ont donné naissance à une culture originale et riche résumée comme dans un récit illustré sur les façades des églises.

 

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L'église San Michele et la cathédrale Saint-Martin recueillent des suggestions de tous les temps et lieux connus. Parmi les colonnades orientales et les décorations nordiques, certains veulent voir les motifs des tissages et des chaînes battus par les célèbres tisserands de Lucques : brocarts, damasques, flammes.

L'église de San Michele se trouve à l'endroit où se trouve la ville elle-même : l'ancien forum de la ville romaine, d'où sont nés le cardon et le decumanus maximus, les rues qui ont ordonné le tissu de la ville et qui subsistent encore dans le tracé des rues du côté sud et à l'arrière de l'église.

Coïncidant avec l'église Saint-Martin, l'église Saint-Michel présente cependant une conception plus harmonieuse, des proportions cultivées, des citations érudites dans les formes et les décorations.

Sur la façade, on trouve des incrustations, des bas-reliefs, des sculptures, de nombreux symboles chrétiens et pré-chrétiens, des symboles maçonniques, des symboles ésotériques et scientifiques. Animaux et plantes, êtres humains, historiques et mythologiques, sirènes imprudentes, Sagittaires, griffons. Au sommet, entre deux anges, la grande statue de Saint Michel, Saint, Archange et guerrier, en train de tuer le Dragon.

On est frappé, comme cela est arrivé au poète Ruskin lors de sa visite à Lucques, de les voir avec les portraits du comte Cavour, du poète suprême Dante et d'autres personnages modernes placés en haut des colonnes lors de la première restauration du XIXe siècle.

Sur le côté sud, des graffitis médiévaux de navires et de villes de l'Est témoignent de l'utilisation de la place comme marché. Ce n'est pas une perte de temps que d'y consacrer un peu de temps et de curiosité.

 

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Plus concrète et dynamique est la conception de la cathédrale de San Martino qui rassemble dans le riche appareil iconographique, des images de la vie quotidienne : le chemin des pèlerins, le travail des champs, les métiers qui porteront le nom de Lucques dans toute l'Europe future.

L'église est dédiée à San Martino da Tour, très célèbre pour l'épisode du manteau partagé avec le pauvre homme, représenté sur la façade par une grande sculpture équestre qui, jusqu'au XVIIe siècle, était décorée pour célébrer la fête du nom et "l'été de San Martino" (11 novembre).


La façade de l'église est une version plus complexe de celle de San Michele, avec des asymétries évidentes, des volumes qui s'entrecroisent, des espaces vides et pleins contrastés. Dans un coin, parmi les nombreuses représentations, se trouve le "portrait" de l'architecte Guido, auteur de la rénovation du 14ème siècle.
Il est plus facile d'identifier le labyrinthe mystique sculpté, toujours sur la façade, comme un vœu, une profession de foi, un souvenir du passage des nombreux pèlerins en route vers Rome.

L'intérieur est un précieux coffret qui conserve ce qui est le plus cher aux habitants de Lucques : la Sainte Face, le crucifix sculpté dans le bois, miraculeusement arrivé à Lucques, il y a des siècles.  Icône de dévotion, image miraculeuse, destination de pèlerinage, symbole et protection du peuple de Lucques où qu'il se trouve dans le monde, est l'objet de la plus grande dévotion du peuple de Lucques. En son honneur a lieu chaque année en septembre la procession de la Luminara, à laquelle a toujours participé tout le peuple de Lucques "Drento e Fora".

Il est accompagné par la belle Ilaria del Carretto. Le sarcophage, sculpté au début du XVe siècle par Jacopo della Quercia, est actuellement conservé dans la sacristie. Il s'agit de l'hommage de son mari, Paolo Guinigi, seigneur de la ville au XVe siècle, à l'occasion de sa mort prématurée.

 

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La basilique San Frediano, enfin, la plus austère et liée à la tradition. Sobre et imposant, il mentionne l'Orient dans le plan de la basilique et dans la grande mosaïque qui orne la façade : le clocher avec des créneaux guelfes en constitue le fond.

L'intérieur élégant et lumineux est le gardien du culte de San Frediano, dont les histoires racontent sa capacité à dominer la matière : il déplace des rivières et d'énormes pierres avec pour seul empire sa parole. Le fleuve est le Serchio, et l'épisode est illustré dans la chapelle Aspertini, près de la porte latérale, sur la gauche. La pierre est la grande cantine, actuellement adossée au mur à côté du maître-autel.

À l'entrée de l'église se trouvent les magnifiques fonts baptismaux romans. Un grand bassin décoré par deux auteurs différents avec des scènes de la vie de Moïse qui se succèdent dans une histoire très vivante et rapide. Plus calmes et mystérieuses sont les figures qui occupent l'espace ordonné d'une architecture dans laquelle certains lisent les symboles des planètes, d'autres ceux des vertus.  Au centre, la coupe et le couvercle avec des représentations des mois de l'année et des apôtres.

Dans la chapelle voisine, vous pouvez visiter Sainte Zita. Le petit saint des fleurs, qui a vécu à Lucques au XIIIe siècle et que Dante mentionne dans sa Divine Comédie comme un exemple de Lucques accueillante et généreuse. Son corps a été miraculeusement préservé et est conservé à l'intérieur d'un sanctuaire.

Le long des murs, l'histoire de la vie du saint et les nombreux miracles. La plus connue, dans laquelle sa foi a transformé le pain en fleurs, est celle qui a inspiré les célébrations en son honneur le 27 avril : un grand marché aux fleurs dans l'amphithéâtre voisin et des arrangements floraux sur toutes les places de Lucques.